7 raisons de devenir végétarien ou végétalien pour la santé

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1. Maintenir son cœur et ses artères en bonne santé

L’alimentation végétale est très faible en gras saturés ainsi qu’en cholestérol et permet donc de réduire de façon significative  le taux de cholestérol et de triglycérides sanguin, cause importante des maladies cardiaques, de l’hypertension et de diabète. Le docteur Dean Ornish, cardiologue aux États-Unis, a même démontré que l’adoption d’une alimentation végétarienne pauvre en gras pendant un an pouvait renverser l’athérosclérose (la présence de plaques dans les vaisseaux sanguins). Alors que les maladies cardio-vasculaires constituent la première cause de mortalité dans le monde, une alimentation végétale offrirait une meilleure santé cardiaque et une vie plus longue1.

2. Apporter plus de fibres dans son alimentation

Les fibres sont contenues exclusivement dans les végétaux. Leur composition chimique fait qu’on ne peut pas les digérer et leurs bienfaits sur la santé sont nombreux. Premièrement, différentes études montrent qu’elles sont protectrices contre le cancer du côlon, deuxièmement elles favorisent la régularité de l’appareil digestif puis, par leur pouvoir rassasiant, elles permettent une maîtrise de l’appétit et du poids. Une alimentation végétale permet de consommer en moyenne 50 % de fibres en plus comparativement à une alimentation omnivore2.

3. Réduire l’épidémie mondiale d’obésité et de diabète

Dans le monde, 1 adulte sur 10 est touché par l’obésité. De nombreuses études montrent que l’indice de masse corporelle est moindre chez les individus végétariens ou végétaliens, surtout s’ils ont adopté cette alimentation depuis 5 années ou plus. L’explication d’un IMC plus faible pourrait se traduire par une différence en apports de macronutriments (protéines, lipides, glucides) et également à une consommation plus élevée de végétaux et donc de fibres.

Le syndrome métabolique (association de plusieurs dérèglements métaboliques : obésité viscérale, résistance à l’insuline, hypertension, taux élevé de triglycéride et taux bas de cholestérol HDL) touche au Canada 1 personne sur 5 sans nécessairement que cette personne le sache3. Or des études cliniques ont établi qu’un patient atteint du syndrome métabolique avait deux fois et demie plus de chance de développer un diabète par exemple.

4. Réduire les risques de développer des maladies mortelles

Une alimentation végétale est très riche en fibres, ce qui constitue une excellente protection contre le cancer colorectal. De plus, certains types de viande transformée comme les charcuteries sont classés comme cancérogènes selon l’organisme mondial de la santé. La consommation de 50 grammes de viande transformée par jour augmenterait le risque de développer un cancer colorectal de 17 %4.

Plusieurs études ont également montré que la consommation de produits carnés et de graisses végétales mène à un risque plus accru de développer une perte osseuse chez la femme après la ménopause.

Une étude récente de la Société Américaine de néphrologie (étude des maladies des reins) explique le lien entre consommation de viande rouge et risque accru d’insuffisance rénale. Les recommandations sont alors la restriction de la consommation de protéines animales pour la prise en charge de l’insuffisance rénale chronique ainsi que le ralentissement de la maladie5.

5. Diversifier son alimentation

Changer ses habitudes permet aussi de découvrir une multitude de nouveaux aliments et goûts. Nous sommes souvent cantonnés à notre culture culinaire, à nos traditions sans même penser à sortir des sentiers battus. S’initier à une alimentation végétale, c’est découvrir une multitude de produits méconnus et tester de nouvelles recettes.

Les produits végétariens et végétaliens se développent de plus en plus et c’est une chance, car cela permet l’accès à une multitude de produits.

Les restaurants végétariens et végétaliens deviennent populaires pour notre plus grand bonheur.

Attention en revanche à ne pas tomber dans le piège des produits végétaliens ultras-transformés qui n’ont alors plus aucun intérêt nutritionnel.

6. Réduire le développement de l’antibiorésistance

D’après l’OMS, 50 % de la production d’antibiotiques est destinée aux animaux d’élevage et au Canada ce chiffre est de 80%6. Cet usage rend les bactéries multi résistantes chez les animaux, et celles-ci peuvent contaminer l’homme. Le traitement par antibiotique sera alors inefficace. De plus, en consommant de la chair animale ayant été traitée par antibiotiques, nous consommons aussi une dose résiduelle qui pousse notre organisme à également développer des bactéries résistantes. Il devient alors beaucoup plus difficile de les éliminer.

7. Profiter des bénéfices nutritionnels de l’alimentation végétale

Selon le projet « Global Burden of disease » de l’Institute for Health Metrics and Evaluation, le plus important facteur de risque alimentaire, qui peut être modifié pour gagner des années de vie en bonne santé, consiste à manger plus végétal7.

En effet, on voit de plus en plus dans la littérature qu’un régime végétal est bénéfique, et cela à chaque stade de la vie ! Il est donc aujourd’hui reconnu que les végétaux contiennent tous les nutriments nécessaires à une bonne santé. D’après le Fonds mondial de recherche contre le cancer, un simple changement d’habitudes alimentaires permettrait de prévenir 30 à 40 % des cas de cancers dans le monde, soit autant voire plus que l’arrêt du tabac.

Adieu les préjugés d’antan, tout est une question d’équilibre et de diversité !

Sources
  1. Associations Américaine de Diététique et des Diététiciens canadiens au sujet de l’alimentation végétarienne, lire la traduction française.
  2. Fibres alimentaires, grains entiers et risque de cancer colorectal: examen systématique et méta-analyse dose-réponse d’études prospectives, 2011 (contenu en anglais).
  3. Metabolic Syndrome Canada, À propos du syndrome métabolique.
  4. Oranisation Mondiale de la Santé, Cancérogénicité de la consommation de viande rouge et de viande transformée, Octobre 2015, consulté le 24 février 2019.
  5. Journal de la Société Américaine de néphrologie, Consommation de viande rouge et risque d’insuffisance rénale au stade terminal, Janvier 2017, consulté le 24 février 2019 (contenu en anglais).
  6. Agence de la santé publique du Canada. Programme intégré canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens. Rapport annuel (2014). Ottawa, Ontario. Consulté le 24 février 2019 dans Lutter contre la résistance aux antimicrobiens et optimiser leur utilisation : un cadre d’action pancanadien.
  7. Murray CJ, Lopez AD, The global burden of disease, Cambridge, MA : Harvard University Press, 1996