Des cafétérias végés en Finlande

Des cafétérias végés en Finlande

PAR NICOLAS GIRARD-BISSONNETTE

 

« Les jeunes sont notre futur ». Cette phrase apparaît probablement plusieurs fois par années dans les médias que vous lisez ou bien sur les réseaux sociaux, et a bien un fond de vérité. La perception et les influences de la jeunesse façonnent la société de demain, et bien que de plus en plus nombreux et nombreuses sont les adeptes du végétarisme et du véganisme, les préconceptions vis-à-vis ces modes d’alimentation règnent toujours. Ceux-ci sont véhiculés par le biais de stéréotypes multigénérationnels faisant état d’une corrélation entre une alimentation à base de plantes et un manque de virilité, un manque de protéines ou tout simplement un manque de saveurs gastronomiques. De plus en plus, les nutritionnistes et athlètes viennent tenter de les défaire, mais ils perdurent dans le système scolaire, berceau des avancées sociétales. 

Une bonne manière de remédier à ce problème est d’inciter les jeunes à adhérer à ce mode d’alimentation, qui est plus éthique, environnemental et santé. Je m’explique. Tout ce que nous avons à faire, c’est de suivre le modèle finlandais. Eh oui, les Finlandais sont encore une fois les précurseurs en termes de progressisme. Dans les cafétérias des écoles de Finlande, il est proposé aux élèves et aux employés du système scolaire deux options lors de quatre jours de la semaine, c’est–dire un repas non végétarien et un repas végétarien, et, lors d’un jour par semaine, deux repas végétariens. 40 % des élèves primaires, secondaires et universitaires finlandais préféraient la nourriture végétarienne, selon une étude datant de 2013, puisqu’ils y avaient été habitués et sensibilisés. Sans aucun doute, les résultats seraient plus élevés si l’étude avait été reproduite une décennie après l’implantation de ce système, donc aujourd’hui. Pensez-vous qu’adopter un système similaire serait bénéfique au Québec?