Une végane compte sur votre solidarité!

Une végane compte sur votre solidarité!

On l’a tous vécu… On se lève un matin et on décide qu’on a envie d’un petit vent de changement. Et là, chacun, chacun est différent. Changement de tête, on coupe, on met de la couleur. Changement de voiture, on la veut rouge. Changement de décor, on achète deux ou trois petits coussins colorés. Voire changement de vie, on retourne sur les bancs d’école ou on laisse un amoureux. Et d’autres se lèvent un matin en se disant : « Et si je ramais? » Qu’importe qu’on ne soit pas trop sportif, ou qu’on ​n’​ait jamais mis les pieds sur un bateau avant ou même touché à une rame!

C’est ce qui est arrivé à Mahée, 29 ans, de St-Jean-sur-Richelieu. Interprète en langue des signes, elle s’est levée un matin et en avait marre. Impression de tourner en rond. Et un peu comme lorsqu’elle est devenue végane en 2012, sans prévenir, elle a décidé de ramer sur un coup de tête. Mais pas qu’un petit coup de tête. Ramer sur un lac, sur une rivière? Non! Pourquoi ne pas ramer en traversant l’océan plutôt?

Mahée s’est quand même laissé une petite chance dans son coup de tête. Elle a décidé de faire le tout en équipe. Mais ne rame pas l’océan qui veut. Les vagues sont élevées lorsqu’on veut se lancer dans un projet d’une telle envergure. Comme lorsqu’elle est devenue végane, elle a connu quelques obstacles. D’équipe, d’administration, de cours, de course…. Un peu d’amertume, beaucoup de sueurs. Lorsqu’on veut changer sa vie, on ne peut quand même pas s’attendre à ce que tout se fasse d’un claquement de doigts. Mais le projet est maintenant là, bien tangible, presque maintenant,​ tant il est rapproché dans le temps. Tout comme son véganisme bien ancré (elle se rappelle encore son premier repas végan​e​ : quinoa, petite salade et patate douce), elle a le projet bien en tête. Comme une obsession. Qui prend toute la place.

Son bateau partirait en mars 2018. Ramer l’océan Atlantique du Portugal à la Guyane-Française, un peu plus de 6100 kilomètres. En équipe. 4 hommes (Pays-Bas, France, Royaume-Unis, Suéde). Et elle. Seule femme. Et seule représentante de notre grand continent. Un bateau au joli nom : Rose. 7,3 mètres de long et 1,8 mètres de large d’intimité. Entre 30 et 60 jours, mais un objectif d’environ 48 jours pour établir un nouveau record mondial. Plusieurs titres ​sont ​possibles pour elle​, comme une place dans le livre des records Gui​n​ness​,​ si l’expédition suit bien son cours (première femme végane au monde à ramer un océan!). Et une autre athlète qui prouverait qu’on peut être athlète de haut niveau sans pour autant compter sur les animaux pour nous soutenir l’estomac.

Mais pour ça, Mahée a besoin de vous. Le plus grand défi​,​ lorsqu’on veut traverser l’océan, ce n’est pas de le traverser en tant que tel. Bizarrement ! C’est plutôt de ramasser les fonds nécessaires pour y arriver. Quelques 30 000$! Et Mahée fait maintenant appel à vous pour la soutenir dans son projet. Et si on l’aidait tous ensemble à réaliser son rêve?

Son GOFUNDME pour l’aider avant le 1er février! https://www.gofundme.com/ramerlatlantique2018

Instagram : https://www.instagram.com/maheeblaisbernatchez/

Facebook : https://www.facebook.com/MaheePublic/

 

L’opinion exprimée dans le cadre de cette chronique, est celle de son auteur et ne reflète pas nécessairement l’opinion, ni n’engage l’AVM.

 

Écrit par : Martine Girard