L’ENFER DE L’ÉLEVAGE

Dans les élevages industriels, les nouveaux-nés sont souvent séparés de leur mère à la naissance comme c’est le cas des animaux donnant du lait tels que les vaches, les chèvres et les moutons, créant ainsi une détresse émotionnelle pour les animaux et leurs petits. La sélection génétique effectuée dans l’industrie de l’élevage afin d’optimiser la quantité de viande produite par les animaux entraîne des insuffisances musculaires, notamment chez les poules, et des difficultés à se déplacer. Les jeunes mâles, comme par exemple les cochons, sont mutilés sans anesthésie à la naissance : ils sont castrés, édentés et on leur coupe la queue. Les conditions d’élevage sont très éprouvantes pour les animaux qui sont entassés dans des cages ou enclos trop petits pour leur permettre de subvenir à leurs besoin de se déplacer. C’est particulièrement le cas des poules pondeuses qui vivent toute leur vie dans un espace aussi grand qu’une feuille de papier.

Une truie dans une cage de gestation avec ses porcelets. Les porcelet mâle que l’on voit sur la photo vient d’être castré comme en témoignent les cicatrices sur son sac scrotal. Sa queue a également été coupée.
Italie, 2015. Crédit : Jo-Anne McArthur / We Animals

10 ANIMAUX MARINS TUÉS POUR 1 POISSON CONSOMMɳ

Les récentes recherches en étude des comportements des animaux ont permis de révéler que les poissons ont un système de communication très développé, bien qu’il soit différent du nôtre et que nous ne puissions pas les entendre. Les animaux marins dont les poissons sont eux aussi des êtres capables de ressentir la souffrance. Lorsqu’ils sont attrapés par des filets de pêche et remontés à la surface, leur mort lente et douloureuse est provoquée par asphixie ou l’éclatement de leur organes due à la décompression provoquée par la remontée⁴. La pêche provoque d’autant plus de ravages qu’elle provoque des morts inutiles. Pour chaque poisson pêché, c’est en moyenne 10 autres animaux marins incluant poissons, dauphins et requins qui sont tués inutilement. Ceux-ci sont en effet piégés dans les filets, mais inutiles à la vente, ils sont remis à la mer agonisants.

Grand orque mâle adulte (Orcinus orca) rôdant autour de harengs dans des eaux peu profondes.
Canada, 2018. Crédit : Sea Sheperd

L’ABATTOIR QU’ON NE VEUT PAS VOIR

Si les abattoirs sont des lieux cachés des caméras, c’est bien parce que l’horreur qui s’y déroule est insoutenable. Pour les animaux, le chemin vers l’abattoir est une épreuve stressante : ils sont séparés de leurs semblables, entassés dans des camions sans protection contre les températures extrêmes de l’hiver comme de l’été, victimes de contusions et paralysies causées par les coups qu’ils ont subis durant le transport. À l’abattoir, les réglementations de « bien-être animal » sont trop peu respectées, les animaux sont donc régulièrement abattus sans l’étourdissement requis par la loi et certains sont parfois même découpés encore vivants. Comme l’ont montré de nombreuses vidéos d’associations de défense des animaux, ils sont aussi victimes de maltraitances voire de tortures.

Vaches à l’intérieur d’un camion de transport.
Canada, 2014. Crédit : Jo-Anne McArthur / We Animals